Les attentats du 11 septembre montrent un paradoxe dans l'islamisme radical : le terroriste martyr horrifie par le nombre élevé des victimes innocentes qu'il fait périr en toute connaissance de cause. S'interroge sur les formes de subjectivité qui gouvernent ce genre d'engagement suicidaire exigeant un haut degré d'abnégation et d'aveuglement.